Cette fausse idée reçue sur mon ouvrage

Prenons de la hauteur et enlevons nos œillères…

natgfaia5L’appel n’est pas au rejet de son africanité et encore moins à l’intégration ou à l’assimilation. L’appel n’est pas à se greffer de force à une histoire blanche par complexe identitaire. Est-ce nécessaire quand on sait aujourd’hui l’apport spectaculaire de l’Afrique aux civilisations ? Détrompons-nous. C’est très mal me connaître que penser un tant soit peu à ces éventualités.
L’idée, c’est tenter de comprendre pourquoi cette négation récurrente du Noir dans une histoire enseignée encore aujourd’hui?
Comme je l’ai déjà dit, le noir est une couleur qui dérange, et c’est un vieux débat; mais dans des sociétés où l’on incrimine et tue des individus à cause de leur couleur de peau, il est totalement absurde que la question de race demeure taboue pour certains, et même auprès de certains Noirs.

La problématique raciale renvoie immédiatement à la haine du Blanc, et on est taxé de raciste ou pire, d’intégrationniste, dès qu’on évoque la race dans une perspective autre que celle liée au continent africain. C’est dommage, car comment parvenir à cerner les mécanismes de ces sociétés lorsque l’on se fixe des barrières lexicales, géographiques et même historiques quand les soubassements constituent les révélateurs de frustrations anciennes et donc bien ancrées? Si le Noir est « ostracisé » aujourd’hui, c’est parce qu’il l’a déjà été hier, tout simplement. Mon ouvrage tente également de cerner l’origine de cette suprématie blanche qui régit nos sociétés à partir d’exemples de travaux de falsifications opérés sur divers terrains et parfois sur base de personnages historiques tels que Charles I d’Angleterre, décrit comme ayant une « black complexion », selon des sources littéraires vérifiées. Mais faut-il voir en ce dernier notre baromètre identitaire ? Là n’est pas le but. Toutefois, à ce jour, aucun dictionnaire de la langue anglaise ne définit le mot « complexion » autrement que pour désigner la couleur de la peau, et jusqu’ici, aucune référence à la couleur des yeux ou des cheveux.

Mais lorsque des sources littéraires anciennes évoquent le teint de certains personnages de l’histoire (c’est par exemple le cas dans l’ouvrage « Memoires of the Secret Services » de l’espion anglais John Macky, écrit en 1733), et lorsque certaines peintures représentent les dits personnages dans une infidélité totale à ces descriptions, il y a là un signe de falsification notoire et volontaire liée à la question de la race.
Et notre lutte devrait également se situer à ce niveau : combattre la falsification historique.

Je vous invite à lire mon ouvrage « Du Sang Bleu à l’Encre Noire » :http://www.amazon.fr/Du-Sang-Bleu-lEncre-Noire/dp/296017870X

Natou Pedro Sakombi

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